Le développement du sens de la vue est assez lent chez l’enfant. Pendant les premières semaines, voire les premiers mois, bébé ne distingue que des contours. Dans ces conditions, la famille et les proches qui ne sont pas souvent très présents s’inquiètent légitimement. Ils se demandent si leur petit-fils ou petite-fille va les reconnaître. À quel âge cette reconnaissance est-elle établie ? Comment peut-on en être sûr, voire améliorer cette acquisition ? Rassurons les grands-parents qui veulent chérir leurs petits-enfants.
Une reconnaissance assez précoce
Il faudrait tout d’abord rappeler que c’est également la fréquence qui va favoriser la reconnaissance rapide du visage des grands-pères et grands-mères. Comme pour les parents et les autres proches tels que les frères et sœurs, c’est un lien d’intimité qui va se tisser. Le bébé est particulièrement sensible aux sons et aux intonations de voix. Il sait rapidement identifier ses parents et ses proches. C’est donc la fréquence qui va également faciliter cet ancrage dans la mémoire de l’enfant. On sait qu’à 4 mois, l’enfant est capable d’identifier ses parents. Pour peu que les grands-parents soient souvent chez vous, qu’ils parlent fréquemment à votre enfant, celui-ci va les reconnaître rapidement. C’est le même processus d’acquisition que pour les parents, à condition évidemment qu’ils soient suffisamment présents pour être reconnus.
Lorsque la distance peut être gommée
Il est possible de rendre ce lien plus concret en jouant avec le bébé dès qu’il commence à être attentif et à pouvoir se tenir assis. Vous pouvez simplement jouer à désigner les personnes qui se trouvent à ses côtés. Plus ce jeu s’installe tôt et de manière répétée, plus l’enfant va pouvoir identifier les proches. Vous avez également la possibilité de créer des jeux de photos et les montrer à votre enfant en lui rappelant le nom des grands-parents. Afficher un panneau avec tous les membres de la famille est également un moyen efficace pour faciliter les reconnaissances. Quant aux noms choisis pour les grands-parents, faites dans la facilité. Si les grands-parents rechignent souvent à se faire appeler mémé ou pépé, il existe de nombreux surnoms que vous pouvez imaginer. Ceux-ci doivent être faciles à mémoriser pour que l’enfant puisse les prononcer assez tôt.
Les grands-parents, un maillon essentiel
Les familles d’aujourd’hui ont énormément évolué. Les familles monoparentales ou recomposées sont de plus en plus fréquentes. Parfois, les grands-parents ont du mal à trouver une place dans des familles complexes. Pourtant, les grands-parents jouent un rôle important dans l’évolution de l’enfant. Non seulement ils sont beaucoup plus jeunes d’apparence que dans les décennies précédentes, mais ils sont aussi très actifs. Cette proximité avec les grands-parents permet à l’enfant de mieux comprendre la généalogie, voire les stades différents de la vie. Les grands-parents, pour la plupart, disposent de beaucoup plus de temps libre. Cela leur permet d’être aussi beaucoup plus présents pour leurs petits-enfants. Ils sont disponibles pendant les vacances scolaires et nombreux sont ceux qui aménagent leurs activités en fonction de l’emploi du temps de leurs enfants et petits-enfants.
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Des grands-parents pour vivre une relation exceptionnelle
On le sait, les enfants apprécient souvent d’aller chez leurs grands-parents. Ces moments sont le plus souvent plus libres. Que ce soit durant les périodes de vacances ou le temps d’un week-end, les enfants sont déchargés des contraintes du quotidien comme l’école ou les corvées pour certains. L’autorité parentale est souvent plus exigeante et aller chez ses grands-parents peut représenter un espace de liberté, une pause bienfaisante dans le ronron du quotidien. Pour peu que ceux-ci demeurent dans une région qui propose de nombreuses activités, qu’ils aient des animaux, une piscine ou encore des jeux d’extérieur, cela devient rapidement un séjour de rêve. Les grands-parents doivent aussi faire leurs preuves et démontrer qu’ils sont capables de s’occuper de leurs petits-enfants de la meilleure manière possible. Comme pour les parents, des écoles de grands-parents fleurissent un peu partout. C’est un moyen efficace et agréable d’échanger sur ce rôle qu’il n’est pas toujours facile à assumer.