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Comment se passe une deuxième césarienne ?

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En fonction de la raison invoquée pour la première césarienne et de son type d’incision, la réalisation de la seconde sera validée – ou non – par le médecin. On estime qu’environ 70 % des femmes qui ont accouché par césarienne pourront accoucher par voie vaginale lors de la prochaine grossesse. Mais quid de la seconde césarienne obligatoire pour des motifs divers et variés ? Zoom sur le circuit de décision, les différentes opérations effectuées et ce qu’il est bon de savoir pour vous si vous vous trouvez dans la même situation.

La prise de décision pour une deuxième césarienne

Après une première césarienne, il est possible qu’une femme doive recourir de nouveau à la même opération lors d’une seconde grossesse. On appelle ceci la césarienne itérative. Cette décision est prise par un médecin (gynécologue) si l’accouchement par voie basse (c’est à dire, par la voie vaginale) présente un risque soit pour le bébé, soit pour la mère.

Il faut savoir qu’en règle générale, les médecins privilégient toujours un accouchement par voie basse dans la mesure du possible. En effet, la césarienne est une intervention chirurgicale qui n’est pas sans risque. La seconde césarienne est validée en prenant en compte plusieurs paramètres : l’état de santé de la maman, la localisation de la première cicatrice (si cette cicatrice a été effectuée très haut ou à la verticale, il est plus compliqué de réaliser une seconde césarienne). Lors de la première césarienne, sauf raison majeure, l’incision s’effectue très bas au niveau du corps, plus particulièrement au niveau des poils du pubis.

Les différentes étapes pour la deuxième césarienne

Dans la mesure où la césarienne itérative est acceptée par le gynécologue, celle-ci est déclenchée lorsque la probabilité de mise en travail de la mère devient trop élevée. En règle générale, la césarienne itérative est déclenchée 2 semaines avant le terme prévu, c’est-à-dire à 8 mois et demi de grossesse.

Comment se passe une deuxième césarienne ?Si la deuxième césarienne est souvent une opération redoutée chez la mère avec une augmentation du stress, il est bon de savoir que cette opération n’est jamais, sauf cas exceptionnel, prévue à l’avance. Cette deuxième césarienne se déroule dans 95 % des cas comme pour la première, avec plusieurs étapes clés.

Parmi les principales étapes qui vous seront demandées si vous êtes dans le cas d’une seconde césarienne, il y a la prise de rendez-vous à l’hôpital pour une prise en charge la veille au soir ou le matin de l’opération. Une infirmière se chargera de raser votre pubis et de vous installer une voie veineuse. De la bétadine et d’autres produits pourront être utilisés avant l’opération.

Une fois prête, vous serez emmenée au bloc où un anesthésiste se chargera de la rachianesthésie. Vous serez alors en position allongée et une infirmière se chargera de vous nettoyer le nombril et le haut des cuisses avec de la bétadine. Un champ opératoire est ensuite mis en place et tout un tas de capteurs seront branchés sur vous pour voir votre état de santé et celui du bébé (tensiomètre, mesure du pouls, fréquence cardiaque).

L’opération (incision) peut alors commencer et tout est mis en place pour que le bébé puisse sortir sans risque de votre corps.

Les précautions à prendre et les points rassurants

Bien entendu, cette opération reste délicate et fatigue grandement la maman. Pour une cicatrisation parfaite, une hygiène sans faille doit être appliquée autour de la cicatrice pour que celle-ci puisse se refermer pour de bon.

Est-ce qu’une deuxième césarienne peut avoir des conséquences pour votre état de santé, votre forme ? Pas vraiment, après plusieurs semaines de repos bien mérité, vous pourrez retrouver progressivement vos activités, y compris sportives. Il est bon de faire surveiller la cicatrisation par un gynécologue si vous avez le moindre doute.

De nombreuses mamans sont passées par la case seconde césarienne et ont pu faire un troisième ensemble après. Cette opération est parfaitement maîtrisée dans les hôpitaux français.

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