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Quels sont les signes d’une descente d’organes ?

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Aussi appelée « prolapsus génital ou génito-urinaire », la descente d’organes est une maladie qui peut survenir particulièrement chez la femme. Elle est favorisée par la survenance d’accouchements difficiles et nombreux. Il s’agit donc d’un trouble gynécologique qui se manifeste par le déplacement anormal d’un organe du bassin de la femme. Afin de reconnaître cette maladie, certains des signes suivants peuvent vous alerter.

Une sensation de pesanteur ou de compression

Lorsqu’une femme a une descente d’organes, certains signes peuvent apparaître. La sensation de pesanteur en fait partie. Elle aura alors une douleur pénible dans la partie basse de son corps. Cette lourdeur sera d’autant plus forte lors de multiples mouvements. La sensation de compression fait partie des signes annonciateurs d’une descente d’organes. Ce ressenti sera renforcé au niveau de son bassin. Cela peut être particulièrement désagréable. Le médecin doit alors être informé assez tôt afin d’établir un diagnostic et accompagner la patiente.

Des douleurs lombaires

Lombaire signifie « lombes ». Ce terme est utilisé pour nommer une partie de l’anatomie humaine. Les lombaires se situent dans le bas du dos. Cette région comprend cinq lombes. Elles permettent de supporter une majeure partie du poids du corps. Lors d’une descente d’organes, la patiente expérimente des douleurs lombaires. Pour les reconnaître, ces douleurs surviennent au bas du dos avec un blocage douloureux. Le moindre mouvement devient alors particulièrement pénible. Si vous expérimentez des douleurs lombaires, elles peuvent faire suite à un prolapsus génital dont votre médecin doit pouvoir être informé.

Une pression au niveau vaginal

Quels sont les signes d'une descente d'organes ?En cas de prolapsus génital, la patiente ressent généralement une pression plus ou moins importante au niveau vaginal. Cette pression s’explique en raison du déplacement d’organes au niveau du bas du corps. Cette gêne augmente généralement lors d’efforts physiques, tels que les longues marches. Cela arrive lorsque le plancher pelvien ou les ligaments se distendent ou se relâchent. Ce signe doit alors alerter la patiente sur l’origine de cette gêne.

Une sensation de descente d’organe

La sensation de descente d’organe est l’un des signes les plus explicites de la maladie. En effet, elle se traduit par le déplacement d’organes vers le bassin de la femme. Il se caractérise alors par le glissement d’organe(s) pelvien(s). Ces derniers sont situés dans le bassin. Les organes pelviens concernés par le prolapsus génital sont par exemple l’utérus et la vessie. Dans le premier cas, on parle d’hystérocèle, dans le deuxième de cystocèle.

Une constipation avec défécation difficile

Dans le cas d’une descente d’organes, la patiente peut souffrir d’une constipation avec défécation difficile. Cette maladie entraîne en effet dans certains cas des problèmes anaux, comme des difficultés à évacuer les selles. Ce symptôme étant toutefois rapproché de plusieurs types de maladies, il convient de consulter un professionnel de santé afin que les analyses confirment l’origine d’une telle anomalie.

L’impériosité urinaire

Dans plusieurs cas, la descente d’organes s’accompagne de problèmes urinaires. Ces gênes peuvent s’exprimer par des fuites urinaires une incontinence d’effort. Cependant, attention à ne pas confondre ce symptôme avec d’autres maladies. En effet, les fuites urinaires peuvent survenir avec l’âge et être dues à une infection urinaire ou vaginale, un calcul urinaire ou toute autre cause. Un conseil serait d’en parler à un docteur afin qu’il détermine le contexte de la maladie et pose un diagnostic tôt sur les risques plus ou moins importants que cela peut entraîner.

Les facteurs favorisant un prolapsus génital

Le prolapsus génito-urinaire est une maladie dont la femme peut souffrir en raison de certains facteurs. Même s’il concerne les femmes de toutes générations, les risques augmentent avec l’âge.

Cette maladie sera alors favorisée par plusieurs facteurs tels que les grossesses répétées. Les traumatismes obstétricaux peuvent aussi influer. Le relâchement musculaire ou ligamentaire peut être une cause, secondaire à une carence en estrogène, à des carences nutritionnelles, à l’obésité, ou au vieillissement. Ces complications peuvent aussi être favorisées par des gestes chirurgicaux intervenant sur les organes pelviens. Une hyperpression abdominale peut aussi favoriser le prolapsus génital, due à une pratique sportive intensive, au port répété de charges lourdes…

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